La Brusquembille est un jeu de cartes à l'origine de plusieurs autres apparus au cours des XVIIIe et XIXe siècles. Si l'on se base sur le contenu des différentes règles et sur les plus anciennes dates respectives de leur publication, il est possible d'imaginer en quelque sorte l'arbre généalogique de cette famille. Ainsi du plus ancien jeu au plus récent nous trouvons, avec l'année d'édition de leur règle : la Brusquembille (1718), la Brisque (1752), le Briscan (1752), et le Bésigue (1847). Cependant, il est un jeu qui n'a pas eu ses règles publiées mais dont on connaît l'existence pour avoir été cité par d'Argenson en 1779, la Brusquembille à mariage. Celui-ci trouve logiquement sa place entre la Brusquembille et la Brisque. Chacun de ces jeux a une page dédiée sur ce site : Brusquembille, Brusquembille à mariage, Brisque, Briscan, et Bésigue. Pour comprendre comment jouer à chacun d'eux il est nécessaire de commencer par la Brusquembille pour finir par le Bésigue, chacune des pages faisant appel à la précédente. La présente page est destinée à pouvoir faire rapidement la comparaison entre ces jeux par le biais de tableaux. La Brusquembille à mariage n'y figure pas, la règle proposée n'étant pas certaine bien que probable.
Pour la Brusquembille, la règle de base est que celui qui fait le plus de points sur un seul coup a gagné. Le jeu était pratiqué souvent à deux joueurs et celui qui atteignait, ou dépassait, les 61 points avait gagné. Les points inscrits dans le tableau ne sont donc pas « officiels », mais le résultat de la pratique du jeu. Le Bésigue a connu des variantes utilisant plusieurs jeux de 32 cartes réunis, pour trois ou quatre joueurs, avec huit ou neuf cartes distribuées, et un nombre de points à atteindre plus élevé du fait du nombre de jeux de cartes utilisés multipliant les brisques et les annonces. Ici, les données sont celles du jeu de base. Dans
les tableaux qui suivent, les nombres marqués sont les points attribués
au joueur concerné. « 0 » signifie que l'action est
réalisable mais ne rapporte aucun point. « X »
signifie que le jeu n'est pas concerné.
*
Lorsqu'il ne reste plus que deux cartes au talon, et dès que les deux joueurs
ont à nouveau cinq cartes en main, l'échange n'est plus possible
jusqu'à la fin du coup.
4. Spécificités du Briscan
Après avoir marqué ainsi 10 ou 20 points après la distribution des cartes, si après avoir complété sa main avec le talon le joueur est toujours avec respectivement 5 cartes blanches ou 5 figures, il marque encore le même nombre de points. À partir de la première fois que ses 5 cartes ne correspondent plus au critère, il cesse définitivement de marquer les points correspondants.
Références Brusquembille,
Brusquembille à mariage,
Brisque, Briscan,
et Bésigue Informations sur la page Mise
en ligne le 3 novembre 2011 Auteur : Philippe LALANNE Le
Salon des jeux - Académie des jeux oubliés
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